« Le soir du 6 février 1998, j’attendais le préfet avec Alain Ferrandi dans une rue adjacente à celle du théâtre Kalliste, où le plus haut représentant de l’Etat devait se rendre à un concert En voyant le préfet déposer son épouse en voiture au théâtre, le duo a cru qu’il partait et a donc décidé d’abandonner son projet, a-t-il raconté.
Les deux hommes ont alors fait signe, selon lui, aux supposés autres coupables encore inconnus qui étaient plus haut dans la rue et ont quitté les lieux.
Le préfet, qui allait au théâtre après avoir garé sa voiture, est apparu. "C’est au moment où on allait partir qu’on l’a croisé en descendant la rue. J’ai pris la décision de lui tirer dessus", a dit Pierre Alessandri. »
Cela correspond aux confidences faites par Corte à Bonnet en novembre 1998.
Corte lui aurait dit que les assassins ont été surpris que le préfet reparte et que sa place de stationnement ne soit pas réservée.
Or, jamais l’enquête ni l’instruction ne semblent avoir repris ce point cité par Bonnet « A vous de juger » Flammarion 2001 page 228.
Ces nouveles déclarations d’Alessandri n’innocentent pas Colonna, mais cela devient très, très étrange.