Hier, selon des sources concordantes, Alessandri a assuré que lorsque le commando avait vu le préfet déposer son épouse devant le théâtre du Kallyste le 6 février 1998 et repartir seul à bord de son véhicule, il avait décroché, pensant que le préfet ne reviendrait pas.
C’est lors de son repli qu’il était tombé par hasard sur le préfet remontant la rue du Colonel Colonna d’Ornano et l’avait exécuté.
C’était bizarrement déjà évoqué par Corte le prétendu ’informateur de Bonnet dans le livre A vous de juger Flammarion 2001. Page 228.
Comment pouvait-il le savoir ?Aucun membre du commando ne l’avait jamais dit.
J’ignore si Colonna est coupable ou pas (à la différence de Tourancheau dans Libé ou du président Wacogne sur son siège qui semblent convaincus de sa culpabilité), ce que je sais ,c’est qu’il y a des pans entiers de cette affaire d’Etat laissés dans l’ombre.
L’impression de ce théâtre d’ombres est très malsaine.
L’"enjeu" est, comment l’oublier ? une nouvelle vie.