La solidarité n’a pas de sexe.
Si les pauvres, les travailleuses et travailleurs précaires, les exclu(e)s de tous bords, se regroupaient sans distinction de sexe, au lieu de s’isoler et de se tirer dans les pattes comme la société de consommation absurde les pousse à le faire, on pourrait envisager une société solidaire et beaucoup moins conflictuelle. Les exploiteurs sont une minorité qui ne tient que grâce à la passivité des exploités envers leurs bourreaux et la propension des exploités à se laisser désunir (et à se battre entre eux).
Ces tendances (passivité face à l’exploiteur, désunion, querelles stériles) étant bien entendu entretenues par ceux qui tiennent les rênes de la société marchande. Eux savent s’unir mondialement et ne font pas de différence entre une marchandise humaine féminine ou masculine.
La mondialisation marchandisée n’a pas de sexe.
Elle exploite la majorité passive et divisée sans distinction.
A la majorité de se réunir pour bâtir un autre monde, où le féminin et le masculin s’associeraient naturellement dans une démarche solidaire, raisonnable, pacifiée, où humanité ne rimerait plus avec insanité...