Bonjour,
Décidément, ça commence à faire beaucoup de personnes qui sciemment font l’amalgame entre protectionnisme et racisme/xénophobie/réchauffement de la planète/neurasthénie du chien de la voisine etc.
Cette levée quasi-unanime de boucliers des élites prouve deux choses de facto :
- un désemparement devant l’ampleur de la crise (même si eux ne la subissent pas forcément de plein fouet)
- l’incapacité à repenser et assouplir leurs schèmes macro-économiques
Je lisais encore récemment John Stuart Mill et savez-vous quoi ? Lui qui est tellement cité à tort et à travers par les libéraux, voilà pas que notre philosophe Anglais se révèle un... interventionniste !
Je ne peux croire que le protectionnisme économique soit réduit à de telles platitudes par toute une cohorte d’experts et de décideurs si celui-ci ne leur faisait éminemment peur pour une raison principale : son avènement sonnerait la fin de leur monde...
Cordialement