@ Le Furtif
Ne manquez pas mon prochain article sur Botticelli qui fait suite à celui-ci et sur lequel, je pense, nous serons d’accord. Peindre à cette époque une femme nue dans « La naissance de Vénus » est une véritable provocation et marque, manifestement, une volonté politique de rupture et de libération.
Quant à ce présent article, je l’ai écrit il y a peut-être bien plus de dix ans. Voici quelques extraits que j’avais rédigés alors sur le contexte historique : Le
christianisme du Moyen-âge, à l’origine libérateur, est devenu contraignant du fait
des nécessités de l’exercice du pouvoir.
Face
à un pouvoir papal évidemment imparfait, le prince de Florence se place dans un
courant rénovateur dont le programme politique est facile à deviner : retour aux
sources, aux vraies valeurs, réforme, progrès, nouvelle société etc… etc…
En
1478, le pape soutient la conjuration des Pazzi contre Laurent. Son frère,
Julien, est assassiné. La guerre éclate, mais par son habileté diplomatique, le
seigneur de Florence ramène la paix ; son pouvoir s’en trouve renforcé. Nous
sommes en 1480... Bien sûr que les Médicis ont réussi à s’emparer à certains moments du trône papal. Tout cela est une histoire compliquée, trouble, mais aussi pleine de passions.