Traduction du message de Cursoux, qui est en mode source HTML.
« Home », le film parfait : images, musique et voix off, parfaits. Soit.
Les causes de la dégradation de notre environnement sont listées sans catastrophisme, de façon factuelle, mais rien n’est dit (ou si peu) sur l’impact de la démographie, et sur sa croissance. Or, à vue humaine le doublement de la population mondiale est une hypothèse assez solide.
Si l’on admet que la pollution per capita pourrait baisser de 20% à 30% dans les 30 ou 50 ans, grâce à un changement durable de nos habitudes de consommation, l’on voit bien que le doublement de la population au cours de cette période amènera la pollution globale à un niveau très supérieur à celui que nous mesurons aujourd’hui. On sait que ce n’est pas acceptable. Mais on ne le dit pas, et « Home » non plus !
L’hypothèse selon laquelle nous nous dirigeons vers des temps difficiles, pleins de bruit et de fureur, au cours desquels le système Terre subira une régulation forte n’est pas une simple expérience intellectuelle. Sera-ce le climat qui fera baisser la population de la planète pour la ramener à ce qu’elle peut supporter ? c’est possible (« le climat se venge ! » tel pourrait être le cri lancé par de nouveaux prophètes de l’apocalypse). Que 80% des hommes vivent à nouveau dans la misère noire, c’est aussi possible. Deux hypothèses terrifiantes quand on se laisse aller à imaginer les hécatombes qu’elles sous entendent.
Le risque démographique est donc là, 210 ans après que Malthus l’ait annoncé. Ce n’est pas tant la production des richesses qui pose problème comme l’a écrit le pasteur anglican, mais bien celui de la pollution et de son impact sur le climat.
Une vraie rupture s’annonce : il faut mettre le contrôle de la démographie au centre de nos réflexions en terme de risque pour la planète. C’est pour « Home2 », j’imagine.