[citation @Hermes du 04/09/09]L’exemple du kotava en est un, malgré son coté presque neutre, peu de gens en veulent car d’une part cela n’aide pas forcément les gens et d’autant plus que périodiquement il existe des réformes, dont parfois l’ancienne coexiste avec la nouvelle, alors je ne vous dis pas les contraires que cela procure.[/citation]
Le problème d’une langue a priori comme le Kotava est pour beaucoup d’avoir la démarche d’admettre de se situer au même niveau de base que n’importe quel quidam de cette planète, c’est à dire de se lancer dans une langue pour laquelle il n’a pas de répères culturels préalables. D’admettre qu’il est comme un Africain confronté au besoin d’apprendre une langue européenne, par exemple.
Quant aux réformes périodiques du Kotava, il y en a eu deux grandes, en 1983 et 1993 si je me souviens bien. Sinon, il y a des adaptations et des développements réguliers, ressentis par une majorité de locuteurs. Et comme pour toute langue vivante, certaines évolutions mettent plus ou moins de temps à s’imposer et être adoptées par tout le monde. Mais l’architecture est suffisamment souple pour que les transitions s’opèrent sans heurts ni révolutions. Mais qu’une langue construite évolue et ne soit pas figée dans le marbre comme d’autres est plutôt un aspect positif.