Excellent papier qui pose bien les termes du problème.
Cela dit, il est très exagéré d’affirmer que la survie économique de la Suisse est en jeu. Ce pays qui tire effectivement d’importants revenus de son activité bancaire, peut, en dehors de ce secteur d’acitivité, s’appuyer sur des technologies de pointe, une industrie agro-alimentaire et viticole de haut niveau, ainsi qu’un tourisme de très grande qualité (été comme hiver) servi par un patrimoine naturel et une tradition d’accueil exceptionnels.
La désaffection, par les exilés fiscaux, de la Suisse au profit de places exotiques plus accueillantes aurait un impact évident sur les fortunes de quelques banquiers helvètes beaucoup plus que sur le revenu moyen des citoyens lambda.