Sarkozy paye, à l’évidence, le prix de son action ultra-répressive et l’abandon de toute initiative visant à mettre en place, via une politique de la ville digne de ce nom et une indispensable transversalité gouvernementale, les bases d’une prévention efficace.
Il paye également sa gestion comptable des effectifs de police et de gendarmerie.
Il paye enfin le prix du ralliement des électeurs du Front National, attirés précisément par la rigueur d’une répression pourtant aveugle et par un durcissement, lui aussi aveugle, de la politique d’immigration.
Sarkozy se prend tout à la fois pour Fouché à l’Intérieur et Talleyrand à l’Extérieur. Il n’est qu’un petit chef de clan obnubilé par des chiffres qu’il ne parvient plus à maîtriser malgré les trucages !