• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


sisyphe sisyphe 10 septembre 2009 15:59

Contre qui ? n’est pas la bonne question.
La bonne question, c’est « POUR qui » ?

Voyez à qui profite, toujours, le crime.

Les crimes ont été et sont toujours déclenchées pour défendre des intérêts financiers ; le reste, c’est du folklore pour faire accepter à des hommes innocents d’aller s’entretuer au champ d’horreur, pour des buts avec lesquels ils n’ont rien à voir, et seront, de toutes façons, les perdants...

Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-la
Et tu marchais souriante
Epanouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t’ai croisee rue de Siam
Tu souriais
Et moi je souriais de meme
Rappelle-toi Barbara
Toi que je ne connaissais pas
Toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi
Rappelle-toi quand meme ce jour-la
N’oublie pas
Un homme sous un porche s’abritait
Et il a crie ton nom
Barbara
Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante ravie epanouie
Et tu t’es jetee dans ses bras
Rappelle-toi cela Barbara
Et ne m’en veux pas si je te tutoie
Je dis tu a tous ceux que j’aime
Meme si je ne les ai vus qu’une seule fois
Je dis tu a tous ceux qui s’aiment
Meme si je ne les connais pas
Rappelle-toi Barbara
N’oublie pas
Cette pluie sage et heureuse
Sur ton visage heureux
Sur cette ville heureuse
Cette pluie sur la mer
Sur l’arsenal
Sur le bateau d’Ouessant
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu’es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d’acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n’est plus pareil et tout est abime
C’est une pluie de deuil terrible et desolee
Ce n’est meme plus l’orage
De fer d’acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crevent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l’eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin tres loin de Brest
Dont il ne reste rien.

Jacques Prévert

Jaurès était un ennemi de la guerre...


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès