Le racisme aujourd’hui est surtout basé sur la condition économique et financière du contribuable salarié moyen docile et servile. Prenez un arabe pauvre en France, il sera toujours moins bien intégré qu’un arabe qui a réussi à monter son business ici, qui soit riche, autrement dit. Un étudiant africain ou asiatique, issu de la classe dominante riche de son pays, ne subit pas l’épée de Damoclès installée par Hortefeux pour sa chasse aux sorcières. Ces pauvres gens qu’on expulse, non seulement vivent dans la peur de la police, mais vivent de plus souvent dans la précarité, eux qui sont venus pour travailler, fuir le pillage du Tiers-monde (purement occidental) et qui pensaient que la France était une terre des droits de l’Homme... sans voir que l’on fait du triage sur le tas des individus les plus rentables.
Bref, ici, le riche est mieux servi que le pauvre. Et dire que le français aime la cochonnaille le sauciflard le pastis le rouge et sa bonne baguette, c’est pas du racisme, mais un ultra conservatisme nostalgique d’une époque heureusement révolue aujourd’hui. Cette bande d’hommes d’affaires à la logique mercantile qui sont censés (nous ?) diriger ne parlent que le langage honteux rentable de l’économie. Ce n’est pas une question de droite ou de gauche PS, mais il ne faut pas oublier que Mr Hortefeux le raciste a été nommé par Fillon et Sarkozy, lui meme élu avec l’électorat de Le Pen. Ce premier Brice a donc toute sa place au royaume de la xénophobie devenue légale et démocratique sous couvert de respect des frontières...