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claude claude 12 octobre 2009 17:45

l’auteur, fait acte d’une extrême honnêteté intellectuelle, loin des foules grégaires qui réclament la tête du pêcheur

loin de lui l’idée de crier avec les loups et de ne préndre que ce qui l’intéresse afin de manipuler les écrits d’un auteur.

nous remarquerons ici, la rigueur et l’éthique d’un intellectuel de haut niveau.

pourtant, pour un homme de sa culture, il aurait pu se souvenir que dès 2005, des articles avaient mis en avant ce qui est reproché aujourd’hui à f.mittrerand :



  • Frédéric Mitterrand, un touche à tout qui devient Ministre de la Culture ! Publié le 25/06/2009 par Le Grand Journal
  • " Autobiographie C’était il y a quatre ans, Frédéric Mitterrand publiait le récit de sa « Mauvaise Vie ». Une confession d’une incroyable transparence, où le futur ministre dévoilait sans fard des pans entiers de sa vie intime. Son enfance bourgeoise, entre deux gouvernantes et une mère qui ne lui montre pas d’affection. Son adolescence marquée par la découverte de son homosexualité. Et son habitude de « payer pour les garçons », jusqu’en Thaïlande. Un chapitre choc dont il devra éclaircir l’ambiguïté : « Non, je n’ai jamais eu de relations avec des mineurs. » Le livre aurait pu faire scandale, son style élégant et paradoxalement pudique émeut au contraire 200 000 lecteurs. « Si je parle d’une mauvaise vie, c’est que ce n’est pas une vie heureuse », nous confiait l’auteur à l’époque.« 

je voudrais reporter ici, des billets saisis sur http://www.biblioblog.fr/ ,
car ils me semblent remettre les éléments dans leur perspective

  • La Mauvaise Vie – Frédéric Mitterrand Par Laurence le dimanche 8 mai 2005, 10h04 - Biographies et Autobiographies - Lien permanent
  • Frédéric Mitterrand, Sa mauvaise vie et les journalistes Par Laurence le jeudi 8 octobre 2009, 14h30 - Divers - Lien permanent
  • "Depuis quelques jours, le billet que j’avais écrit en 2005 à l’occasion de la sortie du roman La mauvaise vie a été consulté par plus de 2 000 personnes. Et je comprends que certains, se posant des questions, cherchent les réponses sur le net. Dès mardi soir, j’ai été obligée de modérer les commentaires puisque d’aucun ont cru qu’ils pouvaient se permettre de déverser leur fiel et leur haine, quitte à proférer des contre-vérités. Et je pensais en rester là.

    Sauf que depuis hier, nombre de journalistes laissent sous-entendre que F.Mitterrand prône clairement dans cet ouvrage la pédophilie et le tourisme sexuel. Ils sont même nombreux à affirmer qu’il serait question de « mineurs » voire carrément de « jeunes enfants ». Il ne s’agit pas pour moi de défendre le gouvernement actuel (ce serait un comble) mais, ayant lu le livre (contrairement à tous ceux qui prennent la parole publiquement depuis quelques jours) je ne peux que manifester au mieux mon étonnement, au pire mon indignation.

    Dans le chapitre dont il est question (car il ne s’agit que d’un chapitre dans un roman de plus de 350 pages), Frédéric Mitterrand explique comment, tiraillé entre son homosexualité et sa place dans la société bien pensante, il n’arrivait pas à assumer le fait d’aimer des hommes. Il raconte sa fuite en avant, et avec regret, reconnaît que ne pouvant aimer l’autre, ne réussissant à s’aimer lui-même, il s’oubliait dans les bras de prostitués majeurs. Oui, majeurs. Des « garçons » d’une vingtaine d’années et plus, car F. Mitterrand appelle tous les hommes « garçon ». Ce chapitre est poignant car Frédéric Mitterrand est sans complaisance avec lui-même, il se montre sous son plus mauvais jour, sa plus mauvaise vie, celle d’un homme condamné à payer pour avoir de l’amour. Alors, certes, il s’agit d’un homme faisant appel à des prostitués et je comprends que cela dérange ( si on rajoutait un « e » à ce prostitué, cela dérangerait-il autant ? Malheureusement j’en doute... il n’y a qu’à se rappeler qu’un de nos présidents est mort dans les bras d’une péripatéticienne), mais il ne s’agit en aucun cas de pédophilie ni même d’encouragement au tourisme sexuel.

    Bien sûr, il est tellement facile de crier avec la meute, même si celle-ci s’appelle Front National. Mais je pensais naïvement, que nos journalistes français auraient un peu plus de déontologie et iraient vérifier les informations à la source, liraient l’ouvrage. Or, en regardant les articles parus ces derniers jours, je me suis rendue compte que les extraits fournis étaient toujours les mêmes : des phrases sorties de leur contexte et soigneusement agencées par Marine Le Pen. Et quand on sait que pour le Front National, homosexualité et pédophilie sont quasiment synonymes, on peut se poser de réelles questions sur la sincérité de la démarche....

    Depuis ce matin, on entend enfin un autre son de cloche. Certains journalistes font enfin le distinguo entre les accusations mensongères de pédophilie et le tourisme sexuel qu’évoque effectivement Frédéric Mitterrand sans pour autant l’encourager.
    Mais de tout cela, je garderai surtout en mémoire des journalistes avides de scoop qui relaient de prétendues informations sans vérifier leurs sources. La profession n’en sort pas grandie.

    Je vous invite à lire à ce propos les articles de Rue89, Actualitté ou l’Express"


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