A impayable Paul Villach qui convoque Flaubert comme expert à charge pour démasquer le ’’truqueur’’ ! Vous auriez mieux fait d’éviter ! Mais qui donc a écrit :
« Puisque nous causons de bardaches, voici ce que j’en sais. Ici, c’est très bien porté. On avoue sa sodomie, on en parle à table d’hôte. Quelquefois on nie un petit peu, tout le monde alors vous engueule et cela finit par s’avouer. Voyageant pour notre instruction et chargés d’une mission par le gouvernement, nous avons regardé comme un devoir de nous livrer à ce genre d’éjaculation. L’occasion ne s’est pas encore présentée, nous la cherchons pourtant. C’est aux bains que cela se pratique. On retient le bain pour soi (5 fr, y compris les masseurs, la pipe, le café, le linge) et on enfile son gamin dans une des salles. »
« À propos, tu me demandes si j’ai consommé l’œuvre des bains. Oui, et sur un jeune gaillard gravé de la petite vérole et qui avait un énorme turban blanc. Ça m’a fait rire, voilà tout. Mais je recommencerai. Pour qu’une expérience soit bien faite, il faut qu’elle soit réitérée. »
Gustave Flaubert, Correspondance Tome 1 [janvier 1830 - mai 1851], Editions Gallimard / Bibliothèque de la Pléiade, 1973, ISBN : 2070106675, pp. 252 ; 571 à 573 ; 604 ; 606 ; 638 ; 653 ; 729 ; 761 ; 769
Source : http://culture-et-debats.over-blog.com/article-12418315.html
Vite Monsieur Paul sortez votre pelle et votre pioche il faut extraire le cadavre de Gustave de la glaise et le pendre par là où il a péché !