Passe douloureux que celui de millions de femmes et d’hommes n’ayant pas eu l’heur de plaire a telle ou telle confession.
La plus reptilienne, la plus odieuse, corosive, sanguinaire, machiavelique invention de l’homme, capable de mettre encore la planete a feu et a sang pour quelques dessins de trop...
LA FOI !
Meurtres, genocides, paricides, trahisons, mensonges, guerres, famines, misere, servage, esclavage, torture, mutilations, croisades, pillages, vols, viols, conquetes, (fichtre que la liste serait longue !) que de pieux frissons sous la robe ! Que de vices assouvis au nom de la foi, oublies au nom de la redemption ! Quelques saints ne justifient les moyens ni le sang des autres.
Je pose une question a ceux qui ici annoncent ici timidement leur chretiente. La foi ne permet-elle pas de se questionner en prealable sur le degre de complicite que l’on endosse en adoptant une religion ? Car enfin, la question de l’existence ou du message de tel ou tel prophete, gourou, pretendu dieu ou demi dieu -appelons le comme on veut- bref un quidam n’ayant pas manque de mourir en son temps s’il vecut jamais, importe-t-elle plus que celle concernant les tragedies qu’ils ont vehiculees ou vehiculent encore ?
Plongeant ses racines primaires dans les profondeurs du limbique, la foi investit le cortex, anesthesie la raison d’une facon si inquietante que l’on devrait preparer nos enfants des le plus jeune ages a ne pas se faire pieger.
D’ailleurs les clerges, avec la complicite innocente -pas toujours- des parents ne s’y trompent pas en semant leur graine le plus tot possible dans l’esprit souple et maleable de l’enfance. Certains putchistes des annees 30 l’avaient bien compris. Leurs derniers defenseurs avaient moins de 15 ans ! La demarche est la meme chez ceux qui aujourd’hui menacent le monde des « mecreants » de leurs foudres et laissent leur jeunesse s’etripper au milieu de la foule.
Dire que c’est personnel, sacre, intouchable, ou je ne sais quel autre qualificatif eludif, c’est tout simplement refuser d’entamer un dialogue dans lequel aujourd’hui le croyant, quel qu’il soit, n’est plus en mesure d’opposer un seul argument raisonnablement plausible. Il en resulte les fondamentalismes, l’extremisme, le terrorisme, la guerre, la violence, l’incomprehension.
La religion est une plaie dont il serait temps de se debarasser afin d’avancer dans la quete de nous-memes et de nos origines.