@ Léon : les libéraux et les non libéraux, pourvu qu’ils soient de bon sens veulent seulement que les politiques soient fondées sur la raison et non sur une pseudo-science qui sert à alimenter des intérêts particuliers.
Il n’aura pas échappé à votre regard que les deux figures de proue du scepticisme en France sont MM. Allègre et Courtillot, dont l’allégence aux satanico-ultra-libéraux n’a pas été encore prouvée par des échanges de mels secrets avec la CIA et la société du Mont Pèlerin. Je n e crois pas qu’il faille être libéral pour trouver que des gens qui s’enrichissent en exploitant une science biaisée pour siphoner l’argent public doivent être mis hors d’état de siphonner...
Bref, l’opposition aux manoeuvres politico-affairistes autour du prétendu réchauffement climatique anthropique n’est pas une affaire d couleur politique, mais une affaire de citoyen, pour reprendre un terme hélas mis à toutes les sauces et de ce fait galvaudé.
Par ailleurs, vous affirmez, bien légèrement, que « Le réchauffisme le dérange dans l’idée que le marché n’aboutisse pas à la »meilleure allocation possible des ressources.«
Puisque dans votre profil, vous vous dites enseignant en économie, vous n’ignorez pas qu’avant être doctrine économique, le libéralisme est une doctrine du droit de la liberté encadré par la responsabilité. Le réchauffisme me dérange donc d’abord en ce sens qu’il est utilisé pour substituer des oukases politiques à la liberté et la responsabilité individuelle, par des gens dont l’agenda politique semble étonnamment peu démocratique pour certains. Ceci dit, s’il était prouvé que le CO2 était réellement dangereux, je serais le premier à dire que son rejet dans l’atmosphère devrait être encadré par la loi, puisqu’il n’y aurait pas de propriétaire légitime de l’atmosphère que nous respirons qui pourrait porter plainte contre le pollueur. Je vous invite, si vous vous »tamponnez le coquillard" (La classe, quoi) de mes arguments, à relire quelques grands auteurs comme Bastiat ou Hayek, sur le rôle nécessaire de l’état lorsque les outils du marché sont non opérants pour des raisons de ce type ou autres.
Le seul problème est que le CO2, outre qu’il fait pousser les plantes et N’EST PAS UN POLLUANT de ce fait, ne joue sans doute qu’un rôle tout à fait mineur dans la thermostatique terrestre, mais par contre, est un produit majeur de notre mode de vie actuel fondé sur l’utilisation massive des énergies fossiles. Et curieusement, c’est au CO2 que s’attaquent des gens qui ont souvent pour déterminant commun de vouloir enterrer le capitalisme, et le capitalisme libéral, quand des traces sont repérées. une coïncidence, sans doute.
Et, oui, lorsque nous commencerons à avoir des difficultés à trouver du pétrole (du charbon, du gaz, etc...), donc nous le paierons bien plus cher, le marché nous fournira de bien meilleurs solutions que tous les chouettes hulots et les borloos pour trouver des substituts, substituts qui sont nombreux actuellement à l’étude en laboratoire, et qui mettrons 5 à 50 ans selon les filières pour être rentables et déployables à grande échelle, ce qui nous laisse largement le temps de voir venir. A condition, bien sur, que des politiciens à la noix ne viennent pas avec des prétextes basés sur une science frelatée nous empêcher d’utiliser nos ressources actuelles pour dégager les marges qui nous permettront de développer les solutions de demain.
« Le réchaufisme peut être récupéré par le libéralisme puisqu’il lui ouvre de nouvelles perspectives sur de nouveaux marchés »
Le réchauffisme est actuellement effectivement récupéré par des gros intérêts financiers car il ouvre de magnifiques perspectives à des individus prêts à tout.
Mais CELA N A RIEN DE LIBERAL. Ces gens s’acoquinent avec l’état pour se faire créer des marchés purement artificiels, lesquels n’existeraient pas si les états ne votaient pas des lois « anti CO2 ».
Quelques exemples : les « marchés de droit à émettre du CO2 », dont M. Bélouve ci avant commentateur vous parlerait mieux que moi. Marché purement artificiel, sur lequel MM. Al Gore, ou des banques telles que Goldamn Sachs fondent de grands espoirs. Sans le quota étatique et l’obligation pour les entreprises d’acheter des permis, ce marché n’existerait pas. C’est libéral, ça ?
Le marché de l’éolien : structurellement non rentable mais envahi d’aigrefins à qui EDF est obligé de racheter un KwH à 82 centimes alors qu’ils le vendent à moins de 40. La différence vous est facturée sur votre facture EDF sous la forme de « Taxe de service public de l’électricité ». Vous trouvez ça normal ? C’est libéral ? Encore un marché qui n’existerait pas sans l’état.
Troisième exemple et j’en resterai là : Les tramways coutent 2,5 à 4 fois plus cher par passagerXkm que les bus pour faire tourner des transports en commun. Pourtant, ils sont subventionnés à mort, puisque l’usager d’un tram ne paie en moyenne que 18% du coût réel de son trajet. Mais dans toutes les villes ou il y a des trams, on constate une baisse de la qualté de service des bus, qui affecte un grand nombre d’usagers modestes qui doivent se reposer sur les transports en commun, et qui n’habitent pas prês des lignes de tram... Les fabricants de trams et les génie-civilistes s’en mettent plein les fouilles, mais est-ce bien libéral ?
@ Tous : merci pour vos contributions
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération