A noter — pour les gens curieux — le long article dans « Books » de novembre, page 58, sur Freeman Dyson, personnalité connue de tous les physiciens, 85 ans, électron libre et crédible dans cette démarche, qui est décrit comme
« un encombrant sceptique du réchauffement » ou quelque chose comme ça.
Ses arguments ne tournent pas trop autour de tripatouillages détaillés, mais ont pour base d’une part la méfiance contre des voix trop concordantes, surtout cornacquées par des Al Gore, alors que, d’autre part, les connaissances scientifiques sont simplement « faibles » par rapport à l’ampleur et la complexité du problème.
Pour en donner une idée, rappelons que la Terre échange chaque jour une monstrueuse quantité d’énergie avec le cosmos (le jour le soleil nous chauffe, la nuit émission infrarouge dans le vide), et c’est un pouième de changement qu’on essaye de voir là dessus (de l’ordre du millionième par jour puisque l’évolution est attendue sur 30 ans ( dix mille jours) et qu’elle conduit à un réchauffement relatif de 1% ( 3 K sur 300 Kelvins), en chiffre ronds.
Enfin, Dyson a la faiblesse (calculée !) de croire que la replantation par des arbres ad hoc peut aider, en n’oubliant pas que le CO2 est aussi un « engrais dans l’air », comme les dinosaures vous le dirons.