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Vincent Benard Vincent Benard 22 novembre 2009 01:52

@ Surcouf :

"C’est aux sceptiques de prouver avec l’aide de modèles comment ils expliquent le réchauffement actuel sans l’apport anthropique. Car, il y a bien réchauffement global et jamais depuis 800 000 ans il n’y a eu autant de CO2.« 

 »réchauffement actuel«  : aujourd’hui, de nombreux travaux »hors GIEC« , que certains traduisent par »sceptiques« et d’autres par »négationnistes« , devinez lesquels, montrent que le »réchauffement« actuel par rapport aux périodes froides du minimum de Maunder (XVIIIe) n’a rien d’exceptionnel par rapport au réchauffement global reconstitué par les paléoclimatologues au moment de ce que l’on a appelé »l’optimum médiéval« , constaté à la fois par des reconstitutions dendrochronologiques (Moberg, Grudd...), des recherches historiques (Leroy-ladurie) et quelques autres dont ma mémoire défaillante a temporairement effacé le souvenir. Surtout à 1h18 du matin.

Ces variabilités semblent être liées à des variations d’activité solaire : dès le XVIII, Herschell a noté que ces taches conditionnaient le climat général observé en angleterre. Bon, ce n’était que l’angleterre, d’accord, mais c’était un début.

Par variation de l’activité solaire, il semble qu’il faille comprendre notamment l’activité »énergétique« , dont les variations sont faibles, mais aussi l’activité magnétique, dont des travaux récents de Scafetta permettent une compréhension très améliorée.

Ces variations de l’activité magnétique sont tellement bien corrélées aux observations récentes (à l’échelle des temps géo...) qu’il est plausible (pas certain, c’est un hypothèse, corrélation n’est pas causalité) que ces variations expliquent les variations du climat.

Ajoutons enfin que des mécanismes d’oscilation internes de masses de chaleur atmosphériques et océaniques, qui sont par nature un milieu très dynamique, pourraient expliquer certains cycles courts et moyen terme autour d’une tendance plus longue solaire.

Le conditionnel est encore de rigueur, car la connaissance de tous les paramètres du climat est encore trop imparfaite. un »modèle climatique unifié« est encore un rêve lointain.

quant à l’affirmation qu’il n’y a jamais eu autant de CO2 depuis 800 000 ans, admettons qu’elle soit exacte, encore que les résultats de Mme Tripathi, la dernière personne a avoir publié sur ce sujet, soient contestés par d’autres.

Mme Tripathi, sans le vouloir, nous donne elle même un élément fortement présomptif du caractère secondaire du CO2 dans la formation des températures. Elle nous dit en gros (je cite de mémoire parce que pas le temps de chercher à 1h26. Google est votre ami) que »il y a 800 000 ans, il y avait à peine plus de CO2 que maintenant, mais la température était plus élevée d’environ... (zut, mémoire...) il me semble qu’elle parle de 5-6°, mais il faudrait vraiment que j’aille googler à mort.

la concentration de CO2 qu’elle évoque est celle qui au rythme actuel sera atteint en 2015-2020. Inutile de préciser que ces dernières années, des augmentations très supérieures n’ont pas engendré un tel dérapage des températures. Donc nous aurons bientôt une concentration de CO2 égale à celles dont nous parle Mme Tripathi, et vraisemblablement des t° moyennes assez proches de ce que nous avons aujourd’hui, au demi degré près.

Donc nous avons, à deux périodes différentes, F(concentrations CO2 à peu près identiques)= deux températures très différentes. Ce qui prouve que Tmoyenne=F(CO2, autres paramètres), et que les autres paramètres sont très importants, sans doute plus que le CO2...

Comme courtillot l’explique très bien dans ces confes, les variations d’amplitude climatique sur de longues périodes ont été expliquées par Milankovitch : les variations d’orbites terrestres et d’inclinaison de l’axe de la terre, du fait de divers phénomènes astronomiques sur lesquels s’étendre à 1h32 ne serait pas convenable, font considérablement évoluer la façon dont le flux solaire irradie la planète. Des recrudescences de phéomènes volcaniques ou plus rarement de grrrosses météorites peuvent expliquer des variations bien plus importantes à trrrrès long terme.

Pour en revenir à des horizons qui nous concernent et trois quatre générations après, l’hypothèse du GIEC a, selon le modeste ingénieur que je suis une grosse faiblesse : elle assigne l’essentiel des phénomènes de thermodynamique climatique à des phénomènes de type radiatifs. Or, les échanges de chaleur entre milieux en contact se font selon plusieurs modalités :

1) la radiation
2) la conduction
3) la convection (si importante pour l’isolation des bâtiments, que j’ai étudiée de plus près quand j’étais jeune....), c’est à dire les écahnges liés aux mouvements des masses gazeuses.
4) les réactions chimiques (réactions endo-exothermiques) et les changements d’état (ex vaporisation ou condensation).

L’école méthéorologique russe, représentée par des savants tels que Aboussamatov, pense que la convection joue un role essentiel dans les échanges de chaleur entre divers milieux terrestres d’une part, terre et cosmos d’autre part, et que l’effet qui maintient la température de notre atmosphère à des niveaux acceptables, avant d’être radiatif, est de type principalement convectif.

Naturellement, ces scientifiques n’ignorent pas à quel point leur science est encore perfectible, contrairement à certains réchauffistes qui nous affirmaient encore il y a peu que le débat était clos.

Pour en savoir bcp plus, le site de Jean Martin, http://www.pensee-unique.fr/


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