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Gourmet 24 novembre 2009 13:27

Très bien, très bien.
Donc, on nous ment, on nous spolie. Ou plutôt, on nous ment, on spolie les vrais scientifiques.
Bon, ce n’est pas nouveau : Galilée, Newton, etc. Tous ceux qui ont tenté un jour ou l’autre de controverser l’ordre scientifique (ou politique, ou commercial, ou financier) établi se sont vus rejetés, décrédibilisés. Avant d’être encensés. Et le cycle recommence.

Comme on dit, il y a toujours 5 étapes avant l’acceptation. Repris récemment ici dans le cadre de l’industrie musicale (qui se porte plutôt mieux que mieux).

Que des scientifiques ne réagissent plus en scientifique ce n’est pas nouveau non plus. Parvenu à une certaine position le confort de celle-ci prend bien souvent le pas sur les convictions de jeunesse : on a des gamins il faut les nourrir, hein ?
C’est vrai en politique, finance, commerce, histoire, etc ...

Je pense que pour être un bon scientifique il faut :
 1. être affamé ;
 2. savoir, malgré tout, conserver son indépendance.
 
Perdre l’un ou l’autre c’est perdre l’essentiel de sa nature.

Un chercheur de laboratoire privé est-il encore un scientifique ? Il n’est plus affamé et côté indépendance, ce n’est plus vraiment ça (il n’a pas vraiment le droit de dire ce qu’il pense sous peine de sanctions).
Les chercheurs du CNRS sont-ils encore des scientifiques ? On peut dire qu’ils ont faim (vu les salaires qu’ils se traînent) et ils sont relativement indépendants. Enfin, tant que leur laboratoire ne reçoit pas des subsides de l’industrie privée, ce qui est tout de même rare de nos jours.

Bon, en conclusion, les chercheurs publics sont comme les journalistes à présent : dépendant tous de la manne privée, ils l’écrasent sous peine de voir les budgets, voire leur poste, passer à la trappe.

Qu’y a-t-il donc de choquant dans le comportement des dirigeants du CRU ? Pas grand chose.
Ils avaient probablement tout intérêt, à la fois pour eux (d’abord) et pour le bon fonctionnement de leur institution, de continuer à colporter la parole caloriclimatique.
On lisse un peu par ici, on s’arrange pour que l’échantillon embrasse la période problématique (le moyen-âge où il y avait des oliviers à Paris) plutôt que de taper dedans.
Et voilà !

Ni plus, ni moins que quelques arrangements entre amis. Personne n’en est mort contrairement aux petits arrangements en Françafrique.

Du reste, c’est curieux mais j’ai l’impression que le responsable du CRU ne semble pas plus démonté que cela.
Me trompé-je ?

Un peu comme s’il s’y attendait ou comme s’il s’agissait d’un soulagement (le soulagement bien connu du prévenu à l’issue de son aveu). Bizarre non ?

La Terre se réchauffe, c’est un fait (manifestations évidentes comme le recul des glaciers et la fonte de la banquise). Un fait qui n’est pas pour déplaire à tout le monde (la possibilité de traverser le pôle nord, en toute saison, par la voie des eaux, intéresse bien plus d’un armateur). Elle se réchauffe, comme elle l’a probablement déjà fait des dizaines voire des centaines de fois au cours de son existence.
Et donc ?
Quelle est la véritable proportion de l’activité humaine et animale responsable de ce réchauffement ? Ou du dérèglement en général ?

C’est peut-être cela qui va changer : au lieu d’être responsable à 90%, l’homme sera responsable à 80 %. La belle affaire !

db


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