Ce n’est pas seulement une question d’intermédiaires, c’est tout un système à revoir, non ?
Le lait n’est pas une marchandise comme une autre
Une politique agricole schizophrène, effet de la stratégie financière des grands groupes agroalimentaires.
Il est plus qu’urgent de revoir le fonctionnement de la PAC
-José Bové, tête de liste Europe-Ecologie dans le Sud-Ouest, avait... mis la crise du lait sur le dos des « politiques néolibérales qui placent toujours les intérêts des grands groupes de l’agroalimentaire » avant ceux des paysans et des salariés qui sont « les seuls à payer la déréglementation »...
-"... La centrale d’achat Leclerc impose à ses fournisseurs un contrat type garantissant à l’enseigne Leclerc une marge de 25 %,
quel que soit son prix de revente consommateur aligné sur le concurrent
le moins cher.Cette pratique condamnable sur la forme comme sur le fond
ruine tout l’équilibre de l’économie de marché. Le prix des pâtes a par
exemple augmenté de 10,8 % en un an, alors que le blé a chuté de moitié
à l’été 2008 ! Les premières victimes sont immédiatement les
consommateurs et l’approvisionnement. Si
la saine et loyale concurrence sert les justes prix, la course au moins
cher à tout prix coûte très cher à notre société, et en particulier aux
producteurs et aux consommateurs..." (Jeunes Agriculteurs
Derrière la crise du lait, il y a l’Union européenne :