Le cadavre bouge encore !
On ne peut pas assimiler la disparition progressive du P.C.F. avec celle des idées de Marx, voire de Lénine.
Pour le premier, l’aspiration de ses chefs à des mandats électoraux de pair avec l’abandon de l’idéologie marxiste (le bébé avec l’eau du bain) et des théories révolutionnaires explique assez facilement son effondrement. Que lui reste-t-il à proposer sinon quelque « bouillie pour les chats » ?
Mais il est un fait peu connu : L’influence du PCF, comme le nombre de ses adhérents s’était effondrés en septembre 1940 à la suite de l’annonce du pacte germano-soviétique, puis de l’entrée en guerre.
Les travaux de Jean-Jacques Becker, Philippe Buton, Jean-Louis Crémieux-Brilhac, etc ... (« Actes du colloques des 16 - 18 novembre 2000 sur la campagne de 1940 ») ont bien montré, qu’alors même que les institutions militaires et policières en faisaient une véritable psychose, que le P.C.F n’a joué aucun rôle tellement il était devenu insignifiant (aucune désertion ou refus de combattre signalé, un seul acte de sabotage commis par un militant communiste avéré ... et probablement sans aucun rapport avec les instances du parti, d’après les propres rapports de police de l« époque).
4 ans plus tard c’était le premier parti de France.
Pour les théories marxistes, c’est une autre histoire. Ses enseignements, même s’ils sont essentiellement appliqués par ses adversaires, restent d’actualité.
Et »le communisme« reste l’épouvantail de référence. Surtout pour ceux dont la bible est le »Livre Noir du Communisme".
Les théories de Marx, ni même celles de Vladimir Illitch Oulianov, n’ont jamais été mises réellement en pratique : répression sanglante ici, prise du pouvoir par des dictateurs sanguinaires là.
Je rappelle quand même que la traduction exacte de U.R.S.S. est Union des Républiques Socialistes des Conseils ouvriers et paysans.