Petit rappel quand même, pour jouer l’avocat du diable, il y a bel et bien des professeurs qui ont choisi d’ignorer complètement le programme et d’en faire à leur tête, même pour ce qui est de l’assiduité.
C’est très rare, mais il y a des irréductibles. J’en ai eu au lycée, notamment en Philo, un homme grimé en femme qui entendait nous faire étudier exclusivement Freud, Marx et Mao... Ou dans la classe de ma fille de 12 ans, la prof de français qui choisit quelques rares textes à sa convenance, qui n’ont rien à voir avec le programme. Sans parler des multirécidivistes de l’absence-confort, notamment par le biais de congés-maternité calculés pour qu’elle manque l’année de cours (mais non les vacances). J’ai eu l’inverse comme étudiante : elle accouchait en juin, reprenait fraiche comme une fleur en octobre, et cela à quatre reprises...
OR, il est très difficile de faire entendre raison à ces (rares) enseignants inconscients. Soit parce qu’on ne fait pas de réflexion entre collègues (enfin... si, je ne me gêne pas, mais j’ai heureusement un grade suffsant pour le faire, et je passe pour un emmerdeur de première classe), soit parce que la procédure administrative est lourde.
C’est pourquoi il arrive que des élèves, ou des étudiants, authentiquement soucieux de leur avenir (et des exams en fin d’année, ou du bac, ou des devoirs, etc.) se manifestent. Pas toujours avec diplomatie, je reconnais.