Merci pour cet article.
C’est un peu comme si vous nous aviez permis de nous immiscer chez les « hommes violents anonymes » et que vous nous aviez permis d’écouter les confidences de l’un d’entre eux.
J’ignore si cela permettra à des hommes violents de se regarder en face et de prendre conscience de leur attitude mais toutes les démarches, en la matière, me semblent intéressantes pour faire cesser ce fléau.
L’exercice était périlleux et courageux. Vous vous en êtes plutôt bien sorti.
Vous n’êtes, en tout cas, pas tomber dans le voyeurisme ni dans la compassion (elle n’avait d’ailleurs pas lieu d’être). Merci de cette attention pour les victimes d’autant plus remarquable que certains ne craignent encore pas de leur faire supporter une part de responsabilité.
En lisant les remarques de Rodier, je me souviens d’une remarque d’un juge d’instruction qui avait osé s’interroger sur le fait que la victime d’un viol ait pu exprimer un « non » suffisamment clair pour être entendu par son bourreau.
Par chance pour certains, le ridicule ne tue pas. Il reste que, plutôt que de se gargariser de références, ces derniers devraient se confronter à la réalité du terrain. Cela leur permettrait de ne pas alimenter davantage la désinformation à moins que cette dernière ne serve qu’à déguiser une haine farouche de la gente féminine.
Malheureusement, accuser les femmes de tous les maux, c’est également faire fi des hommes victimes de violence aussi car il y en a même si les statistiques ne permettent pas d’en préciser le nombre ... mais heureusement pour les détracteurs des féministes victimaires, si on en parlait plus, cela mettrait en échec leurs prétentions.
Quoi qu’il en soit, les victimes sont déjà suffisamment anéanties par l’indifférence qui entoure bien souvent ces situations et ont déjà suffisamment de mal à briser le silence qu’il ne me semble pas nécessaire d’en rajouter. A bon entendeur ...