La seule chose que Paul Jorion semble savoir-faire est de bavarder l’air entendu et de ne tolérer aucune critique.
Votre conclusion est du pur langage technocratique de toilette dont on voit les méfaits actuellement. Il n’y a pas de théorie sur la création monétaire par les banques : c’est un fait bien établi .
Libre à M. Jorion d’en vouloir défendre le contraire et d’assurer ainsi la pérennité des intérêts de ses anciens employeurs, grandes banques d’affaires.
« Création monétaire bancaire et fausse monnaie » par Maurice Allais
Prix Nobel de sciences économiques 1988, La Crise mondiale aujourd’hui (éd. Clément Juglar 1999) :
"Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi.”
Donnez moi le contrôle sur la monnaie d’une nation, et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois
Mayer Amshel Rothschild (1743-1812)
« Celui qui contrôle le volume de la monnaie dans notre pays est le maître absolu de toute l’industrie et tout le commerce... et quand vous réalisez que le système entier est très facilement contrôlé, d’une manière ou d’une autre, par une très petite élite de puissants, vous n’aurez pas besoin qu’on vous explique comment les périodes d’inflation et de déflation apparaissent. »
James A. Garfield Président des Etats Unis (mort assassiné)
Un peu de pédagogie :
Parler de Création Monétaire, un devoir
d’Education Populaire
Alian Vidal www.iibertaire.free.fr
Si les gens de cette nation comprenaient notre système bancaire et monétaire, je
crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin.
Henry Ford
PARLER DE CREATION MONETAIRE, UN DEVOIR D’EDUCATION POPULAIRE
Je crois que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés
qu’une armée debout.
Celui qui contrôle l’argent de la nation contrôle la nation.
Thomas Jefferson, troisième président des Etats-Unis
LA QUASI TOTALITE DE LA MONNAIE EN CIRCULATION EST CREE PAR LES BANQUES PRIVEES
SEUL, L’ ETAT DEVRAIT AVOIR LE DROIT DE BATTRE UNE MONNAIE QUI SERAIT GAGEE SUR
LES RICHESSES QU’ELLE PERMET D’ ECHANGER
Dans son essence, la création de monnaie ex nihilo actuelle par le système bancaire
est identique à la création de monnaie par des faux-monnayeurs. Concrètement elle
aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont
différents. Maurice ALLAIS, prix Nobel d’économie
LES BANQUIERS, DES ORFEVRES EN LA MATIERE
Aujourd’hui, on croit encore que les banquiers utilisent l’argent des dépôts des
leurs clients pour faire des prêts aux demandeurs de crédit. En réalité, comme les
orfèvres du Moyen-Age et de la Renaissance, nos banquiers modernes créent purement
et simplement de l’argent à partir de rien (ex nihilo), pour le vendre en tant que
crédit.
Au Moyen-âge, initialement, l’orfèvre, garde l’or des autres dans son coffre, contre
un reçu. Avec le temps, les clients en arrivent à utiliser ces reçus comme monnaie
d’échange.
L’or, étant rarement réclamé, les orfèvres en profitent pour le prêter, contre intérêt,
en échange d’un certificat. Finalement, ils prennent la très mauvaise habitude d’émettre
plus de certificats qu’ils n’ont de réserves. Par contre, ces certificats doivent
être remboursés avec intérêts. De cette fabuleuse escroquerie est né notre système
de création monétaire.
Aujourd’hui, l’équivalent de 90% de l’argent déposé dans une banque peut être créé
sous
forme de crédit. A 10% près, les crédits semblent équilibrés par les dépôts. Sauf,
que tout crédit par un simple jeu d’écriture, devient lui même un dépôt.
A partir de ce dépôt, les banques s’arrogent le droit d’ouvrir un nouveau crédit
à hauteur de 90 % de ce deuxième dépôt, et ainsi de suite. Un nouveau dépôt cachant
un nouveau crédit, pareil aux poupées russes...Si bien qu’avec 1000 Euros de dépôt
dans une banque, l’ensemble du système bancaire (toutes les banques) fabriquera
7000 Euros de fausse monnaie sous forme de crédits. D’où un enrichissement considérable,
de par les intérêts perçus.
UN ECHANGE INEGAL : DE VRAIES RICHESSES CONTRE DE LA FAUSSE MONNAIE
La monnaie ne devrait être que le témoin de l’échange, et un témoin, par principe,
ça ne s’achète pas. Chez le boulanger, pour un euro, j’échange une partie de mon
activité professionnelle contre une baguette. La pièce de monnaie n’est pas une
richesse mais la mesure d’une fraction de mon travail producteur. Ce n’est pas la
chaîne d’arpenteur qui fait la richesse d’un paysan, car, sans la terre et le travail
du paysan la chaîne d’arpenteur n’est rien. Ce n’est pas le compteur qui fait la
vitesse d’une voiture, mais la puissance de son moteur.
Un billet de cinq euros, intrinsèquement, n’a pas plus de valeur qu’un billet de
cent euros, même quantité de papier, d’encre et de travail humain. Pas plus de valeur
qu’un tract publicitaire.
Dans la réalité, la monnaie n’intervient qu’au moment où un produit change de main,
change de propriétaire, et à ce moment là, seulement. Le salarié, quand il travaille,
utilise des outils, une machine, son savoir faire, des connaissances, jamais d’argent.
Le paysan échange de l’argent contre un tracteur, mais quand il laboure son champ,
il n’utilise pas de monnaie, non, il utilise son tracteur.
Derrière toute création de richesses, licites ou illicites, il n’y a que le travail
des hommes.
LES MACHINES N’ONT TOUJOURS PAS DE POUVOIR D’ACHAT
Pour baisser les prix et vendre en plus grande quantité, les industriels remplacent
les hommes par des machines. Mais les machines n’ont ni désir, ni pouvoir d’achat.
Plus on licencie, plus on fait baisser le pouvoir d’achat global et les marchandises
s’accumulent dans les vitrines devant des porte-monnaies vides. Les hommes d’affaires
entretiennent ainsi la misère dans un monde d’abondance.
L’intérêt de la dette liée aux investissements représente, en moyenne, 40% du prix
d’une marchandise hors taxe. Le traité de Maestricht fait obligation aux états européens
de n’emprunter qu’auprès des banques privées, ainsi 75% de nos impôts directs remboursent
les intérêts de la dette publique.
CES BANQUES PRIVEES QUE L’ON CROIT NATIONALES
Banque de France, Banque d’Angleterre, Federal Reserve US, malgré leur nom, ne sont
que des banques privées dont le seul but est de faire du profit. Au nom du remboursement
des intérêts de la dette, les banquiers nous entraînent vers un productivisme effréné,
pain ou bombes, viande ou drogue, qu’importe, il faut produire quel qu’en soit le
coût humain, pollution, misère sociale. La monnaie, formidable invention, pour dépasser
le troc et faciliter les échanges, a été transformée en fausse marchandise qu’on
doit acheter contre du vrai travail.
Résultat, l’endettement ne s’arrête jamais, puisqu’il faut rembourser par les fruits
d’un travail, des intérêts correspondant à de la fausse monnaie. Quand le client trop
endetté n’arrive plus à rembourser, le banquier s’empare de ses biens. Un système
politique protégeant ce racket, a été mis en place. Les intérêts de la dette ont
fait du banquier, véritable seigneur de la monnaie, un féodal qui dispose du travail
des autres. David Rockefeller, ne disait-il pas ? : quelque chose doit remplacer
les gouvernements, et l’industrie privée me semble l’entité adéquate pour le faire.
ENDETTEMENT INFINI, GUERRE SANS LIMITE
Un endettement infini dans un monde fini, pareil à un gaz comprimé dans un espace
trop restreint, ne peut que provoquer des explosions. Pour récupérer les intérêts
dus aux sommes empruntées, les chefs d’entreprise sont à la recherche permanente
du pouvoir d’achat et donc de consommateurs potentiels. Ils nous entraînent dans
une spirale infernale de chômage, d’exclusion, de délocalisations et de guerres,
dans le seul but de se tailler des parts de marché génératrices de profit.
ET SI ON ORGANISAIT DES FORUMS...
GUERRE, MISERE et INTERETS BANCAIRES...
Allons poser des questions dans les banques. Invitons des banquiers dans les écoles,
les entreprises et les quartiers, organisons des débats contradictoires. Interpellons
les hommes politiques afin qu’ils se positionnent clairement.
Et que le ministère de l’Education Nationale remplisse enfin une page laissée désespérément
blanche dans les manuels scolaires. Que la vérité éclate au grand jour.
Alain VIDAL,
instituteur à Nantes, adhérent Attac 44, le 16-05-04
SOURCES :
Un regard citoyen sur l’économie, A.J HOLBECQ.
La Grande Relève, Jacques DUBOIN
...et un désir d’expliquer simplement à des élèves de l’école primaire, d’où vient
l’argent ?
Alian Vidal www.iibertaire.free.fr
Copyleft : Texte original à http://llibertaire.free.fr/FausseMonnaie.html
http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent—video-comprendre-la-creation-monetaire-en-34-secondes.aspx?article=2434730742G10020&redirect=false&contributor=Toni+Straka.
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