Dans votre article vous faites un rapprochement entre islam et christianisme. Vous cherchez à travers leurs histoires respectives des analogies des points communs entre ces deux idéologies. Intention louable, humaniste mais qui souffre d’un défaut : tout ceci n’explique rien du monde actuel.
Vous faites à peu près, avec plus de culture, ce que les chanteurs pour jeunes font lorsqu’ils chantent « qu’on a tous le même sang rouge » etc...
Faire ressortir l’absurdité des conflit est utile en philosophie, en art, mais s’avère être un exercice navrant en philosophie politique.
Concrètement cette démarche embrouillent plus qu’elle n’explique.
Vous devriez partir des faits pour aller vers une compréhension générale plutot que de suivre le chemin inverse, et vouloir trouver dans l’actualité quelques détails qui vont dans le sens de vos conviction.
Prendre Ayaan Hirsi Ali comme une musulmane réformatrice, par exemple, c’est de la mauvaise foi pure. Ayaan Hirsi Ali ne cherche pas à réformer l’islam mais à le combattre. Vous n’oseriez pas dire d’un athée militant, écrivant dans charlie hebdo, qu’il est un « réformateur audacieux du catholicisme ».