Les déclarations de Fadel Amara sont intéressantes, car elles permettent de comprendre quelles sont les réactions de la classe politique face à la tournure que prend le débat sur l’identité nationale, qui est le révélateur de l’exaspération croissante des français devant les problèmes que posent l’immigration de populations qui ont pu franchir les distances pour venir s’installer chez nous, mais qui ne peuvent pas franchir les siècles qui leur permettrait de s’y intégrer.
Cette réaction consiste à tenter de transformer le débat sur l’immigration en un simple débat sur « l’insécurité » dans nos banlieues.
Malheureusement la dernière affaire de l’assassinat d’un beur par un autre beur, à propos d’une affaire de soeur, à qui on a « mal parlé », montre que que les phénomènes de bandes et de trafic de drogues, ne sont pas les seuls facteurs de cette « insécurité », qui trouve aussi sa source dans l’incompréhension d’une partie de la populations immigrés en provenance de régions qui vivent encore au Moyen-Age, devant les règles de fonctionnement, les moeurs et les lois qui régissent une société développée.
Mais comment s’étonner que l’irruption de moeurs qui viennent tout droit du Moyen-Age constitue une régression ?
Pouvait-on s’attendre à ce que cela constitue un progrès ?