On a toujours tendance à oublier dans ce genre de débat que le foyer dans un monde très hostile et violent tel qu’il le fut pour l’humanité jusqu’à un passé récent, était avant tout un lieu « sécurisé », où les mâles tentaient, au péril de leur vie, de protéger leurs femmes et progénitures, ainsi que les provisions...
Car « le sexe faible » n’aurait pas pesé lourd contre nos prédateurs ou ennemis..
« ...Ils viennent jusque dans vos bras. Egorger vos fils, vos compagnes... »
Autant la volonté d’émancipation des femmes hors de ce foyer dans une monde ô combien moins violent est bien sûr légitime, autant l’esprit revanchard et belliqueux qui l’accompagne trop souvent est très suspect.
Je ne connaissais pas le côté « Publicis » de Madame Badinter.
Je comprend mieux sous cet éclairage sa posture et son discours, je les trouve morbides...