l’article de Kempf est une caricature du journalisme mainstream.
En le lisant, on se rend compte que le problème est mal posé : Allègre ou Courtillot ne nient pas le changement climatique. Ils doutent seulement de l’origine humaine, liée aux émissions de CO2, de ce réchauffement annoncé par le GIEC.
La comparaison avec des choix historiques pour rendre le débat manichéen est toujours aussi inadaptée au débat. Entre « climato-sceptiques ou la communauté des climatologues » (les illimunés ou les scientifiques) vous choisissez qui ? Pas d’autre choix possible évidemment.
On notera la rigueur de la logique de Kempf : « La connaissance du fonctionnement du climat terrestre est-elle parfaite ? Non. Les informations dont nous disposons sont-elles suffisantes pour décider ? Oui ». Donc on ne connait pas toutes les variables de la grande équation du climat, mais on en connait les résultats car : « le tableau général prédisant le changement est bien posé et solidement structuré ». Est-ce que ce paradoxe est du à l’aveuglement éditorial si souvent dénoncé des professionnels de l’info « recoupée et vérifiée » ?
En fait, il semble que Kempf n’a pas compris que le débat porte sur l’origine anthropique ou non du changement climatique.