La pensée unique se transmet plus par les médias que par l’éducation nationale. Elle utilise le sentimentalisme pour imposer ses messages. Les jeunes s’identifient à leurs idoles et en reprennent les textes, les discours formatés par dans le moule du marketing, qu’il soit politique ou commercial. On les appelle « leader d’opinions », ils sont référencés et sponsorisés par les cabinets de « communication ».
Autant un prof, représentant de l’autorité, provoquera un rejet de la part du jeune cerveau en devenir, autant la barrière critique est annihilée par la relation sentimentale à l’idole.
Le formatage des cerveaux à la pensée unique est au contraire combattu par les professeurs, qui tentent de former leurs élèves à l’esprit critique. Une tâche de plus en plus difficile, il faut bien l’avouer.