J’aurais presque dit l’inverse : d’un coté une séduisante pulsion de décérébration et d’abandon de soi à l’illusion, de l’autre une rébarbative plongée dans le coeur de l’être humain de tous les jours, avec toute la tristesse de ses contradictions et de ses faiblesses. D’un coté un rêve illusoire que personne n’atteint jamais, de l’autre une réalité vivante et palpable qui nous renvoi notre propre image comme un miroir. Si le premier attire plus, c’est parcequ’on a envie d’écouter du rêve, pas du quotidien bêtement humain, et surtout pas soi-même.