J’en ai lu, des livres de Onfray, j’en cite par ailleurs à Agoravox et aujourd’hui. Et je les trouve souvent excellents, astucieux et parfois poétiques. D’autres, moins bien écrits (ceux qui ont le plus grand succès, comme le traité d’Athéologie) mais d’où on peut cependant en tirer la « substantifique moelle ». D’autres enfin rébarbatifs et répétitifs. En somme, comme en tout, de tout. Par ailleurs je ne me fie pas aux spécialistes (je ne ma fie même pas à moi-même, ou plutôt à ce que j’ai dit la veille), encore moins pour critiquer ce que je ne connais pas. Mais c’est une maladie des temps modernes que de parler de ce que l’on n’a pas lu, vu, connu... A croire que l’érudition ne concerne que le lointain passé, et pour parler d’Onfray seul Aristote (ou in extremis Roudinesco) compte. En conclusion, je vous renvoie à un autre article : « seul le cri compte » pour expliquer et aller dans votre sens (mais en y incluant tout le monde), ce besoin d’hyperbole et de scandale propre à nos philosophes et notre société