Cet article a au moins le mérite de montrer deux choses, tant par son contenu que par la teneur des commentaires qu’il inspire.
La première c’est l’importance des médias lourds comme la TV et la Radio qui agissent par inertie (il faut faire un effort pour lire) et touchent des millions de personnes malgré elles. Avoir accès ou contrôler ces types de média, c’est s’assurer du minimum syndical de notoriété, indépendamment des idées ou des programmes politiques affichés. Ce qui explique le succès de certaines organisations qui ne sont en réalité que des coquilles vides, occupant des places réelles et suscitant des votes non moins réels qui sont autant de munitions retirées aux personnalités dont la stature et les idées pourraient représenter un vrai danger pour les tenanciers actuels de la mangeoire...
La seconde chose c’est la facilité avec laquelle on peut empêcher toute tentative d’organisation sur la base du plus petit commun dénominateur, ou les protagonistes sauraient mettre de coté les aspects secondaires de leur querelles, pour se concentrer sur un ou deux points non négociables autour desquels il serait envisageable de mobiliser.
Le venin disséminé par ceux qui s’opposent à une organisation large dépassant les contingences traditionnelles réside dans les détails. Quand il faut se rassembler sur une ou deux idées d’envergure, le diable vous récite la biographie des intervenants dans les détails les plus croustillants, la nature humaine fait le reste et les dissensions s’installent définitivement...