Les technocrates européens, c’est :
La Commission européenne et l’Eurogroupe qui demande à Madrid « d’accroitre les réformes structurelles, afin de faciliter les licenciements économiques et d’en réduire leurs coûts ». Projet de précarisation du travail, donc.
Zapat les promulguera par décret si résistance.
N’ayez aucun doute que ces réformes structurelles s’appliqueront à la France.
Ni de leur nature, visible à l’oeil nu : un coup de force contre les peuples.
L’austérité
que le président veut constitutionnaliser en France est en réalité un
accélérateur du remodelage des états actuellement en cours ; requit par
le Fmi.
Vous ne dites pas que le Parlement étudie ce jour une loi de régulation : la titrisation des crédits immobiliers.
Vous aura-t-il échappé qu’ils nous refont le coup des subprimes en douce ? Subprimes européennes...
A ce niveau, ce n’est pas de l’hypercapitalisme mais une mise en danger sanitaire et social de populations, intentionnelle et délibérée.
Méduse financière, on lui coupe dix têtes il en repousse cent.
Vous
ne dites rien non plus de DSK qui veut une autorité européenne fixant
les niveaux de déficits et une régulation contraignante. France
comprise, bien entendu.
DSK, schizophrène ou dichotomique, cherche la démocratie qui le fera roi...
Roi des pauvres.
Les mesures d’austérité que
certains souhaitent voir appliquées par l’Espagne sous peine
d’effet domino ont peu à voir avec une quelconque logique économique,
ni ne répondent à un traitement hiérarchique des niveaux
d’endettements, mais plutôt à une logique de destruction de la
démocratie, véritable enfer fiscal qui peine tant notre ami Serge Schmeitzer et les siens : « Ne pas renoncer aux efforts de remise en cause permanents pour ce drogué à la facilité qu’est le peuple », c’est lui qui le dit.
Les subventions d’état, c’est pour les financiers pas pour le peuple, et celui qui comprend pas ça est un délinquant.
S’il existe un exemple à suivre de l’Espagne se sera celui-ci : Grève Générale.
Sacrifier un peu de soi pour ne pas tout perdre. Durablement.