Personne ne sait à ce jour si le pétrole va ou non emprunter le Gulf Stream. Comment marche ce grand régulateur marin qui nous amène un climat tempéré ?
En un, sachez que ce grand courant est 25 fois plus large que l’Amazone à son embouchure.
En deux, que c’est la mécanique terrestre et l’impossibilité qu’elle a de passer ce barrage de 1.000 km qu’est Cuba, orienté d’Est en Ouest, qui l’emmène jusque chez nous
En trois, que l’eau chaude - réchauffée par son passage par-dessus la mer des Sargasses et l’adjonction des eaux du Golfe du Mexique dans le cas présent - est plus dilatée que l’eau froide. Les vagues plus hautes couvrent les plus basses et se superposent les unes aux autres jusqu’au rivage européen, c’est aussi simple que cela.
Quant aux conséquences de la marée noire, bien malin qui peut dire aujourd’hui ce qu’elles seront demain. Une catastrophe de toute manière mais laquelle ?
L’arrêt de toute vie marine dans le Golfe ? Un gigantesque tsunami causé par l’explosion de la poche de gaz ? La pollution irrémédiable de tout l’océan Atlantique ? La multiplication de tremblements de terre sous-marins ?
Une question me gène : comment se fait-il que la Goldman-Sachs a revendu toute ses actions BP huit jours avant la catastrophe ?
Il ne faut pas jouer avec le diable sans être sûr de le vaincre. La loi du profit est simplement passée outre.