Bonjour CLOJEA.

je ne prends jamais l’autoroute sauf quand je conduis pour les autres. Cela m’a valu quelques déboires retentissantes au bout de labyrinthes inextricables, notamment avec le gps. Je ne sais pas si les bénéfices des sociétés d’autoroutes participent au financement des scandales suivants :

_le gps envoie systématiquement sur les autoroutes et directement en centre ville, c’est à dire vers les zones à fort pouvoir commercial.

_Quand l’autoroute est tracée et ouverte, la nationale parallèle devient un parcours du combattant dangereux, avec obstacle tous les dix mètres et floraison de panneaux indicateurs difficile à suivre limité à 70 voire 50 sans raisons, ainsi que lignes blanches discontinues interdisant de doubler sur des dizaines de kilomètres.

_Les nationales parallèles sont souvent rayées de la carte avec un rond point tous les cinq cent mètres, des lacunes de directions, des parties disparues et recouvertes par l’autoroute comme l’ancienne N9 vers Montpellier, enfin l’autoroute n’est plus une alternative lorsqu’elle brise les autre choix.

_Et c’est sans parler des restoroutes comme celui situé en pleine Bresse à deux pas des coteaux du Beaujolais où vous pouvez manger des blancs de poulet reconstitué sec et sans goût, et boire du vin crapoteux...

Qui paye ces aménagements qui découragent quiconque de suivre l’ancien tracé et oblige à se tourner vers les sociétés d’autoroutes privatisées ?

Mais quelle horreur ce système infâme qui donne une image déplorable de notre beau pays à ceux qui s’y engagent... !

Un bon conseil, quand vous avez à traverser la France pour partir en vacances, prenez les petites routes et arrêtez vous dans une chambre d’hôte le soir. Cela vous coutera le prix du péage et vous verrez comme vos vacances commencent dès le départ et tout le long du chemin...à mi chemin, prenez la direction du petit col, à son sommet vous attend une auberge accueillante où pendent encore dans la cheminée des charcuteries fumées qui donnent envie et laissent un souvenir mémorable. En plus, ces petits coins perdus ont besoin de votre soutien.

Merci clo, c’était le bon moment pour faire paraitre cet article salutaire. L.S.