Tant que la bulle immobilière qui sert de support à la création monétaire ne se sera pas dégonflée, la crise de confiance perdurera, puisque les crédits se font sur des valeurs décorellées des capacités de financement des ménages moyens.
D’ailleurs, on remarquera que l’inflation des prix de l’immobilier l’année dernière s’est fait sur des volumes extrêmement faibles, puisque les notaires ont demandé une aide de l’Etat pour compenser la baisse drastique de leurs revenus.
Les primo accédants sont exclu du droit à la propriété et, comme en 1990, ceux qui achètent savent qu’ils sont les derniers maillons d’une chaine de Ponzi prête, sur l’exemple américain, à s’effondrer. Mais l’immobilier, comme l’or, est psychologiquement un actif physique, et donc une protection lorsque la monnaie ne vaux plus rien. Il semble que ce soit la motivation des derniers acheteurs, rendre physique une épargne immatérielle pour se protéger d’une faillite d’Etat, quitte à devoir perdre en capital.