Cette péroraison métaphysique, affligée et bavarde, sur la perte du genre auquel nous devrions nous soumettre pour réaccéder à l’être éternel biologique, voire divin, du mode de vie social normal est l’aveu d’un refus de la liberté individuelle au profit d’un culte nostalgique d’une tradition perdue.
La seule question qui reste est de savoir comment l’auteur de l’article va-t-il faire pour con-vaincre les femmes (et non la femme qui n’existe que dans son imagination symbolique) de revenir dans leur giron prétendument naturel, à savoir le foyer, pour se réserver, hors concurrence, l’espace de la vie publique et politique.
Veut-il les reconvertir par la promesse d’un pouvoir absolu dans la vie privée ? Il semble bien que non : Son angoisse de la castration le lui interdit ; son entreprise est donc vouée à l’échec d’où ses lamentations nostalgiques impuissantes ?