Dans ce genre de salle, la drogue n’est pas fournie par l’état mais apportée par les toxicomanes. Cela permet d’ailleurs de tester la substance qui est souvent coupée avec des produits encore plus dangereux.
D’autre part la comparaison avec des ’salles de pédophilie’ est une malhonnêteté intellectuelle, il n’y a pas de victime dans la consommation de drogue si ce n’est le drogué lui-même.
Comme avec les maisons closes, le fait d’interdire quelque chose et de poser un voile pudique dessus ne résout pas le problème, bien au contraire. Ce genre de salle permettrait de socialiser les drogués et de leur proposer une porte de sortie (ce qui arrange, certes, les laboratoires ; le monde n’est pas parfait ...).
En tout cas c’est un problème qui n’est pas si simple et qui mérite mieux qu’une réaction épidermique. Vous dites peut-être que ce problème n’est pas pour vous, mais mettez-vous dans la peau d’un parent dont l’enfant se drogue, vous seriez bien content de trouver une structure pour aider votre enfant ... si, si, cela peut arriver à tout le monde ...