Euhhh !
Je crois qu’il y a erreur sur les chiffres, voilà en gros les montants alloués bien supérieurs :
240 millions pour la distribution postale
70 millions d’aides au portage
12 millions d’aide pour la diffusion de la vente au numéro des quotidiens
5.8 millions d’aides versées à la sncf pour le transport des exemplaires vendus au numéro
et la liste des aides identifiées par la direction du développement des media du ministère de la culture :
Aides directes :
• Les réductions tarifaires de la SNCF
• L’aide à l’impression décentralisée des quotidiens
• L’aide à la modernisation des diffuseurs
• L’aide exceptionnelle au bénéfice des diffuseurs de presse spécialistes et indépendants
• Le fonds d’aide à la distribution et à la promotion de la presse française à l’étranger
• L’aide au portage de la presse
• L’aide à la distribution de la presse quotidienne nationale d’information politique et générale
Aides particulières :
• Le fonds d’aide aux quotidiens nationaux d’information politique et générale à faibles ressources publicitaires
• Le fonds d’aide aux quotidiens régionaux, départementaux et locaux d’information politique et générale à faibles ressources de petites annonces
• L’aide aux publications hebdomadaires régionales et locales
• Le fonds d’aide à la modernisation de la presse quotidienne et assimilée d’information politique et générale
• Fonds d’aide au développement des services de presse en ligne
Aides indirectes :
• Le taux réduit de TVA
• Le régime spécial des provisions pour investissements
• L’exonération de la taxe professionnelle des éditeurs et agences de presse
Aides sociales :
• Le régime dérogatoire des taux de cotisations de sécurité sociale des vendeurs- colporteurs et des porteurs de presse
• Le calcul des cotisations sociales des journalistes
• Le statut social des correspondants locaux de presse
Aide postale :
• Les tarifs postaux préférentiels
L’observatoire des subventions estimait ; en 2009 ; la totalité de l’aide à la presse s’élevait à 600 M d« €.
Ne sont pas comptabilisées les manques à gagner pour l’état dûes aux différentes exonérations d’impôts des journalistes et autres niches fiscales inconnues dont bénéficient les dirigeants de grands groupes....
A contrario, il faut savoir que les colporteurs de presses ainsi que les correspondants locaux malgré un emploi 7/7jours, dimanches compris, et 364 jours par an, ne récupèrent que 2 trimestres sur 4 pour leur retraite et n’ont aucune retraite complémentaire.
Un scandale supplémentaire à dévoiler :
En mai 2009 les colporteurs de presse qui sont des »travailleurs indépendants" ce sont vu exonérés de taxes patronales, la plupart des éditeurs ont capté cette exonération en baissant les taux de commission ou les indemnités payés à ces mêmes colporteurs.
Une subvention déguisée par un texte de loi complètement borderline écrit à l’emporte-pièce et exprimant la totale méconnaissance des législateurs sur le propos.