La productivité n’est pas une cause, mais une conséquence en France. Le désir de solidarité, louable en soi, a prduit une des sociétés les plus deshumanisées au monde, où les robots remplacent la voix, la main, l’oeil humain dès que possible.
Pourquoi un tel choix du capital sur l’humain ? Parce que les contraintes financières imposées par le droit du travail censé protéger le salarié impose un tel arbitrage sans lequel les entreprises françaises ne pourraient survivre.
Pour des raisons socio culturelles, il est plus difficile aux entreprises d’être profiable en France que dans le reste du monde. Pour celles qui ont su s’adapter à cette réalité, en mécanisant toutes les étapes de la production à la vente jusqu’à l’après vente, le contexte français les a rendues sur compétitives. Ce n’est pas par hasard si des distributeurs français comme Carrefour ont imposé leur modèle sur tous les continents.
Rendons le marché du travail plus fluide et nous retrouverons ces petits métiers, ces commerces de proximité, des centres de décisions délocalisés. L’enfer est pavé de bonnes intentions, l’accumulation de contraintes législatives, au lieu de créer plus de bien être, a conduit à une société dépourvue de lien, où l’humain obéit à la machine afin de couvrir au maximum les risques liés à l’initiative individuelle.
Constat d’autant plus triste qu’un retour en arrière semble impossible tant que nous n’aurons pas traversé une profonde crise nous obligeant à nous remettre en question. J’en viens à la souhaiter...