Et il y a quand même quelques vérités qui s’imposent :
- si le GIEC a
tort et qu’on ne fait rien : les océans continueront à s’acidifier et
les réserves de combustibles fossiles s’épuiseront de plus en plus vite
- si le GIEC a raison et qu’on ne fait rien : on a les deux problèmes précédents + le réchauffement climatique aggravé en prime
-
si le GIEC a tort et qu’on limite les émissions : des alternatives
seront mises en place et les réserves de combustibles dureront plus
longtemps
- si le GIEC a raison et et qu’on limite les émissions : on évite en plus le réchauffement climatique
Conclusion
: la différence entre le GIEC a tort et le GIEC a raison sur le
réchauffement climatique c’est 2 problèmes majeurs au lieu de 3, la
solution aux 2 problèmes restants étant également celle qui résous le
troisième.
C’est le principal reproche que je fais au sceptiques, ils occultent les
2 problèmes qui restent (Allègre dit que nous sommes pas menacé par
l’épuisement des combustibles fossiles et qu’il suffit de séquestrer le
CO2 alors que ça ne marchera pas pour le transport ni pour le chauffage, ni pour le ciment
et que pour le reste ça ne sera pas opérationnel avant 30 ans sans compter la construction des infrastructures pour l’acheminer dans les puits) et
ils s’attaquent au GIEC pour nier le troisième problème.
S’ils reconnaissaient qu’il est quand même nécessaire de réduire les émissions de CO2, je pencherais pour leur sincérité, mais ce ne n’est pas le cas. En fait, les
véritables conservateurs sont les sceptiques car ils refusent de changer
les comportements.