LONDRES (Reuters) - Plusieurs sites internet, dont ceux de la compagnie
MasterCard et du parquet de Suède, ont été la cible d’attaques
informatiques alors que des défenseurs de WikiLeaks entendent mener des
représailles contre la détention ordonnée de Julian Assange depuis mardi
à Londres.
L’opération « Représailles » (« Payback », en anglais) est lancée. Plusieurs sites en conflit avec Wikileaks ont fait ces derniers jours l’objet d’attaques informatiques, qui consistent à inonder les sites visés de requêtes, afin de bloquer leur fonctionnement. C’est notamment le cas de Mastercard, dont le site est indisponible depuis plusieurs heures, ce mercredi.
C’est également le cas de Visa, qui comme Amazon.com, Every DNS ou PayPal ont coupé les liens avec Wikileaks. Un groupe de pirates informatiques partisans de WikiLeaks et de son fondateur Julian Assange, « Anonymous », a annoncé mercredi soir sur Twitter le lancement d’une attaque coordonnée contre Visa. « Operation Payback. CIBLE : WWW.VISA.COM :: FEU FEU FEU !!! ARMES », disait le message d’Anonymous sur Twitter, sous le nom d’usager Anon_Operation.
http://www.visa.com/
http://www.mastercard.com/