Rappelons d’autre part aux policiers qui se plaignent de la dureté du jugement qu’ils sont muets lorsque - et c’est le cas très souvent - la justice fait preuve d’une étonnante clemence à leur encontre. Témoin, cette affaire marseillaise :
En 2007, Nelson, un gamin de 14 ans, avait été tué par une voiture de patrouille conduite par un jeune policier-stagiaire. La voiture circulait sans motif à une vitesse excessive et, selon des témoins, gyrophare allumé pour se rendre dans un hôpital pour une simple relève de surveillance sans le moindre caractère d’urgence. Résultat du procès en 2009 : un an de prison avec sursis pour le conducteur et relaxe pour son chef de patrouille, pourtant responsable du véhicule et de la manière dont il était conduit. En interne : pas de sanction pour le chef et... la titularisation pour le stagiaire !!!
Il y a vraiment des baffes qui se perdent dans la hiérarchie policière !