@ tous.
tous ici êtes là pour quelque chose. si vous avez lu l’article, c’est pourtant que malgré tout, quelque part, vous savez qu’il faut faire quelque chose pour que tout cela cesse, et vous devez bien sentir que la seule voie possible est celle de la démocratie, c’est à dire le gouvernement par le peuple et pour le peuple. évidemment aussi la solution que je propose n’est sans doute pas la meilleure, mais qu’attendez-vous alors pour agir ? c’est tellement dommage de voir que le temps passe et que tout empire sans qu’on ne fasse rien !
alors voilà, comme j’ai répondu ailleurs aux mêmes critiques, je vous laisse le même message :
Je ne suis pas surpris de me faire taxer de « naïf », mais bien plus
par les réactions défaitistes qui ne cessent de dénigrer toute
initiative reposant sur le peuple. Si personne ne veut croire qu’un
changement soit possible, je me demande comment vous pouvez tous
continuer à vivre sans sombrer dans la dépression la plus totale, ou le
suicide collectif.
Mais si les citoyens eux-mêmes ne sont plus capables de croire en
leur force, effectivement il n’y a pas grand chose à faire. Que
croyez-vous donc ? que lorsque j’invite 4,5 millions de personnes à
participer à un sondage sur un misérable blog, je crois réellement que
les foules vont se précipiter en masse pour dire "super, on n’y avait
pas pensé !" ??
non bien sûr, et encore moins qu’un quelconque gouvernement, de
gauche comme de droite, puisse accepter de mettre en place un tel
référendum...
alors pourquoi faire cela ?
Et bien parce qu’il n’y a pas trente six solutions ! L’autre étant le
recours à la violence ou au terrorisme, je suis désolé de sembler
encore une fois « naïf », mais ce n’est pas comme cela que j’entrevois ni
la démocratie, ni une base légitime pour établir un nouveau
gouvernement.... Il ne reste donc que la révolte douce et citoyenne des
masses, qui devraient être en mesure de comprendre que loi ou pas loi,
si 4,5 millions d’individus, soutenus par 200 parlementaires, arrivaient
face au gouvernement munis de leurs signatures, ils auraient plus de
poids qu’en allant brûler des voitures ou crier dans un mégaphone.
Le jour où des millions d’individus seront décidés à faire bouger les
choses eux-mêmes, peu leur importera d’avoir l’aval du gouvernement ou
pas : ils créeront eux-mêmes leur Assemblée Constituante, et personne ne
pourra les arrêter. Bien sûr à ce moment là tout le monde suivra sans
piper mot, et même ceux qui n’y croyaient pas.
Mais en attendant, ce sont ceux-là mêmes qui se plaignent qui ont
cessé d’agir, alors qu’au lieu de lamenter sur la méchanceté de nos
élus, ils devraient voter, au moins comme ça, au cas où, et faire passer
le message.
Si vous mêmes ne vous sentez pas impliqués dans le changement, il
n’arrivera pas c’est certain : quand on fait quelque chose on n’est pas
certain de réussir, mais quand on ne fait rien on est sûr d’échouer.
Caleb Irri