@ l’Auteur,
"Il faut instaurer des règles, le capitalisme prospère sur l’absence de
règles. En 30 ans ce sont 10% du PIB qui sont passés de la poche des
salariés à celle des actionnaires : c’est-à-dire 160 milliards d’euros
par an qui sont détournés dans les caisses de ceux qui ne travaillent
pas au détriment de la France qui se lève tôt.«
Le capitalisme n’est pas incompatible avec des règles strictes. »Capitalisme« n’est pas forcément synonyme de »capitalisme sauvage« .
Par ailleurs, comme souvent, il me semble que vous assimilez un peu rapidement »actionnaires« avec »rentiers". Dans la plupart des cas, les actionnaires travaillent : soit directement pour l’entreprise dont ils sont actionnaires, soit indirectement lorsqu’il s’agit du placement de son épargne, notamment dans la perspective de sa retraite. L’actionnariat, c’est aussi un moyen de réinjecter dans l’économie productive une partie de l’épargne des travailleurs, au bénéfice des entreprises ainsi financées, et des épargnants qui, si le choix de placement est avisé, participe justement aux bénéfices de la société.
A part ça, globalement d’accord sur le constat.