Michèle Alliot-Marie a fait une offre pour une coopération policière au régime de l’ex-président
tunisien, d’une coopération policière franco-tunisienne et accordé l’achat par la Tunisie de grenades lacrymogènes françaises.
L’opposition française (socialistes, Verts et communistes) a réclamé sa démission après la révélation qu’elle avait bénéficié fin 2010, lors de
vacances effectuées en Tunisie, du jet privé d’un ami homme d’affaires
tunisien, présenté comme proche du clan Ben Ali, ce que la ministre a
contesté.
« Si je prends mes vacances parfois en Tunisie, c’est à mes frais, voyages et hôtels », a-t-elle assuré devant l’Assemblée nationale, soulignant à Canal+ avoir « le droit d’avoir des amis ».
« Je n’ai pas pensé à mal », a précisé sur France 2 la ministre, en ajoutant qu’au vu de la « polémique » et « l’émotion » suscitées, elle ne referait pas un tel voyage dans ces conditions. « Je n’ai pas fait attention, probablement parce qu’il s’agissait d’amis », a-t-elle admis, en se disant « meurtrie de voir » ce dont elle est accusée.
Votre lettre, je suis d’accord pour qu’elle lui soit balancer à travers la gu....le avec mépris. Mais elle n’est pas la seule méprisable actuellement en place dans le gouvernement.