Ce qui est presque cocasse dans cette histoire c’est que Eric Zemmour a fait état d’un fait qui, jusqu’à présent, n’a pas été sérieusement contesté (au contraire, la liste des personnes recherchées par la police et les constats sur la population carcérale appuient son affirmation), et surtout il a été condamné pour avoir énoncé un fait qui a été avéré par un rapport du Sénat.
D’ailleurs, les propos d’Eric Zemmour sont les mêmes que ceux que l’actuel président de SOS Racisme, Dominique Sopo, partie au procès, qui a écrit dans un livre publié en octobre 2005 : « L’exemple du traitement de la sur-délinquance des étrangers et des jeunes issus de l’immigration est ici éclairant. Longtemps nié en France, ce phénomène n’en était et n’en demeure pas moins réel. [...] Nier une évidence, c’est s’interdire d’en offrir une analyse. »
Ce qui par contre est répugnant c’est de voir ce vautour de « président » du CRAN (Conseil représentatif des associations noires) demander aux employeurs d’Eric Zemmour de « tirer toutes les conséquences de cette condamnation » (cf
son blog), c’est à dire de le virer.
N’hésitez pas à signer la pétition pour soutenir Zemmour :