L’apport de l’égilse catholique dans l’apparition de l’Humanisme européen de la Renaissance n’est pas aussi évident que le prétend le prélat catholique. L’Eglise a combattu tant qu’elle a pu tous les hommes d’esprit qui essayait de convaincre leurs contemporains de la primauté de l’Homme sur le système. Les buchers ont brûlé de nombreux hommes d’esprit pour mettre fin à la diffusion de leurs idées libératrices.
Les prélats en tous temps et en tous lieux ont toujours été les ennemis de la liberté de pensée. Il est paradoxal qu’aujourd’hui ils s’affichent comme les défenseurs de cette liberté. Ce n’est qu’une posture. N’oublions pas par exemple, qu’il est encore interdit sous peine de mort à un musulman de changer de religion.
Pour ces sectes se référant à Dieu ou à des dieux, il s’agit plus d’aliéner l’homme que de le libérer de ses angoisses existentielles dues à la conscience de sa finitude.
Trouver la paix et assumer ce que l’on est passe plus par des études philosophiques que par l’adoration hypnotique d’entités mystérieuses plus ou moins bienveillantes.
Toutes ces sectes se valent dans la mesure où elles estiment détenir la Vérité et traitent les autres d’hérétiques. La mascarade jouée par ces hommes habillés de dogmes est pitoyable au fond et les costumes colorés, pour attirer le chaland, ne font qu’illustrer le cirque religieux.