S’agit-il, pour des raisons techniques, de traiter séparément des types de violences qui ne toucheraient que des femmes ? Elles sont rares mais il en existe. C’est le cas de celle qui est envisagée à l’Article 39 : Avortement et stérilisation forcés.
Pour être plus précis : Une convention juridiquement contraignante
Par ce texte, les Etats membres s’engagent, par des mesures législatives, à « promouvoir et protéger le droit de chacun, en particulier celui des femmes, de vivre à l’abri de la violence (homme et femme) aussi bien dans la sphère publique que dans la sphère privée » (article 4 de la convention). Les parties à la convention devront également ériger en infractions pénales :
- la violence psychologique ;
- le harcèlement ;
- la violence physique ;
- la violences sexuelle y compris le viol ;
- les mariages forcés ;
- les mutilations génitales féminines ;
- l’avortement et la stérilisation forcés.
« Cette convention est par ailleurs le premier texte international à inclure des dispositions de nature à combattre le phénomène des crimes prétendument commis au nom de l’honneur », précise le ministère des Affaires étrangères et européennes.