D’autre part il ne suffit pas de gagner les présidentielles, il faut aussi gagner les législatives.
Tout est là.
Zappons l’élection-people présidentielle, d’où ne pourra, quoi qu’il en soit, sortir aucun réel changement, et mobilisation massive pour les législatives, pour envoyer à l’Assemblée Nationale les représentants des partis de changement, une chambre plurielle, d’où sortira un gouvernement pluriel, non inféodé aux partis dits « de gouvernement », ainsi qu’au FN.
Une cohabitation forcée, où le (la) Président(e) élu(e) n’aura pas une Assemblée-godillot à ses bottes, et retrouvera un usage normal de la fonction présidentielle ; garant de l’unité du pays ; en attendant que cette nouvelle Assemblée et ce nouveau gouvernement ne fassent voter, par référendum, une VIème République, plus démocratique, plus respectueuse de la diversité et de l’avis des citoyens.
Rappelons que les périodes de cohabitation, sous la Vème, auront été les moins pires, parce qu’empêchant un clan minoritaire (quel qu’il soit) de monopoliser l’ensemble des pouvoirs.