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Dejiha Dejiha 30 août 2011 13:03

Bonjour Kookaburra.

Votre analyse prouve que vous avez beaucoup réfléchi à l’accès à la Mort Douce pour ceux qui la souhaitent.

Je me permets deux remarques : vous dites

... il y a QUATRE formes d’euthanasie qu’il faut distinguer parce que l’on peut être en faveur d’une forme et contre une autre :

L’injection mortelle – l‘euthanasie active.

L’interruption du traitement de survie – l’euthanasie passive  : « mort pas forcément douce » légalisée par la loi Léonetti du 23 avril 2005.

J’ajoute, l’euthanasie indirecte, cas où le médecin administre des substances susceptibles d’entraîner la mort.

La mise à la disposition du patient des substances nécessaires pour se suicider – l’aide au suicide« 

Actuellement, un médecin qui, à la demande du mourant, cesse tout traitement, est dans la légalité : 

 » ...Pas plus tard que jeudi dernier, une personne qui était dans un état végétatif chronique irréversible depuis plus de quatre ans est décédée dans le cadre de la loi Leonetti. Quand on a décidé de lui enlever l’alimentation artificielle, elle a mis 12 jours pour mourir ! Pour la famille, c’est absolument épouvantable... "    

Mais légal....


Soins Palliatifs, ADMD, UL et le corps médical devraient réfléchir main dans la main. Nous ne devrions être, aucun d’entre nous, contre mais pour le respect des souhaits réfléchis de chaque malade.

Bonjour clostra.

Concernant les viols je suis tout-à-fait d’accord avec vous. Mail il est clair qu’il ne s’agit pas d’un homicide. 

" Réfléchir... nombre de suicides dans chacune des catégories d’âge, qui sont des auto-euthanasies... non ! ce sont des morts violentes ! Je répète : EUTHANASIE = MORT DOUCE, pour mieux en comprendre les motivations.« 

Bien évidemment, j’ai profondément réfléchi à ces suicides, surtout à ceux de personnes âgées.

Magnanime, Gilles Antonowicz nous (le petit peuple) reconnaît :  »... reconnais ... le droit de sauter par la fenêtre, ou de trouver des moyens plus agréables s’il en existe. Mais je ne reconnais pas à la société le devoir de porter assistance à ces gens là pour qu’ils meurent « proprement »

Donc, « mourir proprement » nous est interdit ...

Accompagner, aider, caresser, écouter, soulager, oui. TOUJOURS.

Mais, moi, Dejiha, qui ai écrit, dit, répété que je ne veux pas survivre dans certaines conditions, de quel droit m’imposeriez-vous de vivre ce que je ne souhaite pas vivre ?
De quel droit, même avec les meilleures intentions, me priveriez-vous de cette liberté, m’obligeriez-vous à ne plus être qu’un corps de souffrances ?
De quel droit m’obligeriez-vous à ne plus être moi-même ?
Là est ma question.

Cordialement à tous deux,

Dejiha.


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